La sophrologie caycédienne
C’est quoi?
Je pratique la sophrologie caycédienne c’est-à-dire la méthode scientifique crée par le neuropsychiatre Alfonso Caycedo dans les années 60 et qui ne cesse de se développer via la fondation internationale Sofrocay.
La sophrologie est une science qui s’intéresse au développement et à l’équilibre de la conscience. Cette méthode trouve ses sources au travers, entre autres, de l’hypnose, de la philosophie, du yoga, du zen japonais et de la méditation de pleine conscience.
Sa pratique régulière favorise une perception positive de son corps, de son esprit, de ses états émotionnels et de ses valeurs de vie. Elle aide au développement de ses capacités et au renforcement de l’estime de soi.
Le protocole de sophrologie caycedienne permet de travailler sur l’instant présent mais également sur le futur et le passé.
Par ailleurs, elle sera notamment indiquée pour accompagner les états anxieux et/ou dépressifs, les conduites addictives ainsi que les situations de stress post traumatique en complément d’une prise en charge psychothérapeutique.
La pratique d’une séance de sophrologie utilise des exercices de respiration, des exercices de relaxation dite dynamique (activation et relâchement musculaire) et des exercices de visualisation avec des temps de pause pour intégrer les perceptions corporelles, sensorielles et mentales.
Le sophrologue guide uniquement par sa voix et pratique les exercices en même temps que la personne.
La sophrologie caycedienne se pratique en posture debout ou assise, en tenue de tous les jours. Néanmoins, la posture et les exercices seront adaptés en fonction de l’âge et de l’état de la personne (douleurs, grossesse, handicap).
L’hypnose ericksonienne
C’est quoi?
L’hypnose est un état naturel de conscience modifiée (différent de l’état de veille) que nous rencontrons tous plusieurs fois dans la journée sans nous en rendre compte.
Par exemple, c’est cet état dans lequel nous sommes lorsque nous lisons ou quand nous contemplons la mer ou lorsque nous roulons en voiture: une partie de notre conscience s’évade. Ainsi, avec la pratique tel un sportif, il est possible de s’auto induire cet état d’hypnose.
L’hypnose thérapeutique est avant tout une pratique de lien et d’accès au réservoir inconscient des ressources de la personne.
Milton H. Erickson (1901-1980) est un psychologue américain qui, à partir de son vécu personnel de la maladie, a développé une approche de l’hypnose résolument relationnelle et basée sur l’exploration des ressources de la personne.
Les suggestions proposées par le thérapeute sont très permissives. Elles permettent à la personne d’accéder à cet état de conscience modifiée et d’aller puiser en elle ses propres ressources.
Par ailleurs, l’hypnose telle que j’ai été formée, se veut être essentiellement basée sur les ressentis corporels et sensoriels, l’écoute et l’observation du corps. Elle est une thérapie qui relie la personne à soi-même, à l’autre et à son environnement.
En fonction des besoins de la personne, la séance pourra essentiellement utilisée des techniques hypnotiques ou bien cet état d’hypnose pourra être intégré à une séance qui utilise la sophrologie. Cela est échangé en amont de la séance avec la personne.
L’Approche Centrée sur la Personne
C’est quoi?
« Nous ne pouvons pas changer, nous ne pouvons pas sortir de ce que nous sommes tant que nous n’acceptons pas ce que nous sommes. Ensuite, le changement semble passer presque inaperçu. »
Carl R. ROGERS (1902-1987), psychologue humaniste nord-américain.
Il a créé l’Approche centrée sur la personne (ou ACP), une méthode de psychothérapie et de relation d’aide.
Plus qu’une technique, l’Approche Centrée sur la Personne est une philosophie qui s’appuie sur la tendance naturelle de tout être humain à se réaliser en tant que personne.
Cette méthode se veut centrée sur la personne et non sur un problème, une maladie. Cette méthode repose sur la conviction que l’humain possède un fort potentiel d’évolution et d’épanouissement inné qui se développe de lui-même d’autant plus s’il bénéficie d’un contexte favorable.
Selon Carl Rogers, la relation d’aide est une des formes de relation interpersonnelle ayant pour vocation de favoriser chez l’autre la croissance, la maturité, une plus grande capacité à affronter la vie, en mobilisant ses propres ressources.
Cette approche a été le socle de ma formation initiale d’assistante de service social.
Aujourd’hui, elle continue d’animer ma pratique et mon éthique professionnelle.